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Elijange - des mots....
28 septembre 2016

Alexandrine - Cinquième partie : Confédération et retour aux sources - Chapitre 5

« Olga ! »

Le cri d’Alexandrine déchire l’air de la chambre d’hôpital, la main d’Olga qu’elle tient dans la sienne est froide et inerte, Alexandrine sanglote.

« Olga ! Reviens ! S’il te plaît » chuchote-t-elle à l’oreille de la défunte, « Olga, ne me laisse pas. »

« Alex » murmure Djamel doucement en la prenant par les épaules, « c’est fini, elle est partie, c’est mieux tu sais, elle souffrait tellement depuis trois mois, c’est beaucoup mieux comme ça. »

Djamel prend Alex dans ses bras et la berce comme une petite fille.

La porte s’ouvre précipitamment et Nicolas entre en trombe et voyant sa sœur effondrée, il comprend tout de suite qu’il arrive trop tard.

« Ce n’est pas vrai Alex, dis-moi que ce n’est pas vrai. »

Alex a ouvert ses bras à Nicolas qui se serre contre elle.

Ils restent longtemps ainsi tentant de se consoler mutuellement de l’immense chagrin que représente la perte d’Olga.

Puis Djamel les prend en charge, les fait sortir de la chambre et les ramène à l’Elysée où Ilya guette leur arrivée.

« Alors, elle va mieux ? » questionne-t-il avec angoisse.

Instinctivement les yeux rouges et gonflés de sa mère lui donnent la réponse.

« Elle est morte, c’est ça ? Papa, c’est ça ? » Interroge-t-il.

« Oui, Ilya, ton arrière-grand-mère nous a quitté » répond calmement Djamel.

Ilya ne dit rien, il coure à toute vitesse prévenir ses frères et sa sœur tandis que les larmes se mettent à couler sur ses joues.

« Qu’est-ce qui se passe Ilya ? » interroge Gabriel.

« Olga est morte » s’écrie Ilya, « elle est morte » hurle-t-il avec désespoir et rage, « elle n’avait pas le droit de nous laisser tomber, pas le droit, qu’est-ce que je vais devenir sans elle ? »

Gabriel regarde Ilya étonné, jamais il n’a vu son frère dans cet état, Viatchi qui a tout entendu se met à pleurer à son tour.

Seule Marie-Okhsana reste insensible, la mort pour une petite fille de quatre ans est une notion bien trop abstraite, elle n’en comprend pas le caractère définitif.

Djamel accoure laissant Alex avec Nicolas en entendant les cris de son fils.

Ilya hurle toujours à genoux dans le couloir les joues baignées de larmes.

« Ilya » s’écrie-t-il en s’agenouillant près de lui, « Ilya, mon garçon, viens là. »

Il le prend dans ses bras, Ilya se laisse faire.

« Pourquoi est-elle morte papa ? Pourquoi ? Je vais être perdu sans elle. »

« Elle était âgée, tu sais et puis elle souffrait, c’est mieux pour elle, je sais que c’est dur de perdre quelqu’un de cher mais tu es un grand garçon maintenant et tu dois accepter le temps qui passe et le fait que ceux que l’on aime doivent nous quitter un jour. »

« Je comprends mais ce n’est pas juste… Comment va maman ? »

« Pas très bien, Olga était son point de repère, son attache à ses origines, un pilier, je me souviens la première fois que je l’ai vu, je venais chercher ta mère pour je ne sais plus quelle raison, elle avait ton âge, douze ans et Olga m’a arrêté sur le pas de la porte, elle m’a regardé dans les yeux puis elle m’a dit « c’est bon vous pouvez emmener ma petite fille » à partir de ce moment-là, elle a été notre complice, c’est à elle que ta mère avait parlé de moi en premier, Olga a compris que nous nous aimions malgré notre grande différence d’âge. »

« Elle était géniale Olga c’est pour cela que c’est dur de se dire que nous ne la verrons plus. »

« Je sais, allez viens, nous allons allez retrouver tes frères pour voir comment ils réagissent. »

Dans la pièce voisine, Gabriel serre Viatcheslav en larmes contre lui.

Djamel s’approche d’eux et tendrement pose sa main sur la tête de Viatchi.

« Allez venez tous les deux. »

Il les prend dans ses bras et les serre très fort.

C’est ainsi que les trouve Alex que Nicolas vient de quitter pour aller rejoindre Natascha.

Elle prend Ilya contre elle tendrement.

« J’ai pris une grande décision » murmure Alex, « nous allons allez faire un pèlerinage en Ukraine pour Olga. »

« Tous ensemble ? » interroge Ilya.

« Oui, toi, Gaby, Viatchi, Marie, Djamel et moi. »

« Qui va s’occuper de l’Europe et du pays pendant ce temps ? » demande Djamel.

« Nous allons juste partir une semaine. »

« Je peux emmener Guillaume ? » s’écrie Gabriel.

Alexandrine hésite mais elle sait que son ami compte beaucoup pour Gaby.

« Si tu veux mais c’est la seule personne que nous emmenons en plus. »

Ils se blottissent les uns contre les autres tandis que Marie les regarde un peu intriguée.

 

----------------------------------

 

Alexandrine secoue ses longues boucles blondes et prend une grande inspiration par la fenêtre ouverte du train.

Devant ses yeux défilent les plaines d’Ukraine, plates et dorées qu’Olga a tant décrites. Alex lui parle intérieurement.

« Tu vois Olga » chuchote-t-elle, « nous suivons tes traces. »

Alexandrine a retrouvé l’adresse gardée précieusement par sa grand-mère de la maison où celle-ci a passé toute sa petite enfance, elle espère qu’elle la retrouvera.

Ilya-Souleymane en face d’elle a les yeux dans le vague, elle devine les pensées qui agitent le cerveau de son fils de treize ans. Pour elle c’est comme un retour aux sources, pour lui la découverte d’une partie de ses racines après avoir découvert l’Algérie voilà maintenant plusieurs années.

Djamel discute avec Marie-Okhsana assise sur ses genoux qui se demande si elle comprendra assez de russe pour converser avec des fillettes de son âge.

Viatchi est assis sur les genoux de sa mère et découvre ce paysage avec des yeux émerveillés, comment pourrait-il expliquer à sa mère qu’il a l’impression soudaine d’être de retour à la maison ? Lui toujours vif, brouillon et enthousiaste ressent une curieuse impression de calme face à ce pays.

« C’est beau » s’écrie-t-il en regardant sa mère.

« Magnifique mon garçon. »

« Mon père aussi habite ici ? » questionne-t-il.

« Je crois, je ne sais pas, ton père m’a dit tellement de mensonge que je ne suis plus sure qu’il m’ait un jour dit la vérité. »

« Nous allons peut-être le rencontrer ? » insiste l’enfant.

« Peut-être mais n’y compte pas trop. »

Viatchi reprend sa contemplation.

Gaby semble totalement insensible au charme de ce pays, il ne se sent pas d’ici, Gaby se sent étranger à tout. Israël qu’il a visité avec son père petit, ce n’était pas chez lui et ici non plus, peut-être que chez lui c’est en France ou alors c’est la Confédération que sa mère a mise en place depuis trois mois et à laquelle il ne manque plus qu’un président qui sera élu l’année prochaine le temps que les élections primaires aient lieu peut-être que c’est un endroit qu’il n’a encore jamais visité, peut-être qu’il faut qu’il trouve cet endroit où se sentir bien en lui-même, il ne sait pas et cela le ronge un peu plus chaque jour.

« A quoi penses-tu ? » lui chuchote Guillaume à l’oreille.

« Je pense que ce pays n’est pas le mien, d’ailleurs je ne sais pas si je pourrais me sentir un jour quelque part chez moi. »

« Qu’est-ce que tu racontes Gabriel ? Tu ne vas pas recommencer, tu es Gabriel, tu es ici avec nous, tu n’as pas de raison d’en douter. »

« Je sais que je suis ici mais je ne sais pas pourquoi. »

« Nous le saurons un jour, crois-tu que ta mère quand elle avait dix ans savait qu’elle deviendrait présidente de la France et de l’Europe ? »

« Je ne sais pas. »

Gaby contemple sa mère le regard un peu vide, parfois une sensation de néant le saisit et Gaby lutte pour s’accrocher et ne pas se laisser tomber, dans son combat intérieur il se raccroche à Dieu et à Guillaume, pas à elle qu’il aime tant parce qu’il pense qu’elle ne comprendrait pas, elle a toujours su où elle allait, il en est persuadé. Gabriel se sent tellement différent de sa mère, de ses frères et de sa sœur, il a l’impression qu’ils sont toujours surs de ce qu’ils font même la toute petite Marie semble déjà savoir où elle va alors que lui n’est que doute et questionnement, il espère à la fois un jour leur ressembler tout en trouvant son propre chemin qui ne sera pas comme le leur.

 

La campagne cède peu à peu la place à la ville et le train s’arrête déjà en gare, ils sont arrivés dans la ville industrielle de Gorlovka, une grande ville de plus de 250 000 habitants où ils ont loué des chambres.

Ils récupèrent leurs valises et hèlent un taxi qui les dépose à l’hôtel.

« Bon » s’écrie Alex, « il y a quatre chambres, j’en prends une avec Djamel, vous vous répartissez les trois autres mais je veux que Marie soit dans la chambre qui jouxte la mienne. »

« Pourquoi ? » questionne l'intéressée.

« Parce que tu es encore petite. »

« Je peux dormir avec toi Ilya ? » interroge Viatchi en scrutant le visage de son ainé.

« Bien sur Viatchi, pas de problème. »

« Bon alors je vois que tout est déjà réglé, Gaby et Guillaume prendront la dernière, donc vous allez dans vos chambres, vous vous rafraîchissez, vous vous installez et nous nous retrouvons ici à treize heures trente précises pour une découverte de la ville et pour partir à la recherche de la maison d’enfance d’Olga.

Tout le monde s’exécute docilement et à treize heures trente précises, ils sont tous dans le hall.

Ils prennent de nouveau un taxi et Alexandrine donne l’ancienne adresse de sa grand-mère. Par bonheur, la rue existe encore mais pas le numéro, le chauffeur de taxi les laisse au bout de celle-ci et Alex et sa troupe entreprennent de parcourir la rue en espérant trouver un indice.

Il n’y a pas grand monde dans ce vieux quartier malgré le soleil de juillet.

Dans un jardin, une vieille dame semble contempler son parterre de fleurs.

Alex l’interpelle poliment pour lui demander si elle sait où se trouvait l’ancien numéro 17.

Quand la vieille femme se retourne, elles ont le même visage étonné, Alex retrouve Olga dans le regard, la forme du  visage  et la vieille dame semble aussi la reconnaître.

La stupeur passée, Alex réitère sa question.

« C’était ici » répond la vieille dame, « mais c’était il y a longtemps. »

« Avez-vous connu les anciens propriétaires ? Une vieille dame, une petite fille et un bébé. »

« Pourquoi ? Qu’est-ce que vous leur voulez ? » Interroge la dame âgée avec méfiance.

« Les connaissez-vous ? Ou plutôt les avez-vous connus ? » Continue Alexandrine.

« Peut-être mais c’est vieux tout ça, les vrais propriétaires c’était un couple, un jeune couple avec deux enfants. »

« Oui c’est ça le couple s’appelait Piotr et Liouba Ouzthiaylov, ils avaient une fille Olga et un petit garçon Vadim. »

La vieille dame se met soudain à pleurer.

« Je ne voulais pas vous faire pleurer, excusez-moi, vous les avez connus ? Olga était ma grand-mère. »

« C’est pour ça alors » répète plusieurs fois la vieille dame en continuant de pleurer, « entrez, venez tous. »

Ils la suivent et s’assoient dans le salon sur son invitation. Ils attendent qu’elle sèche ses larmes puis elle regarde Alex avec fascination.

« Je suis Svetlana Ouzthiaylov, Olga était ma cousine, je ne pensais pas réentendre parler d’elle avant de quitter cette terre, je l’ai attendu pendant des années, toute mon enfance et mon adolescence, j’ai pleuré quand j’ai compris qu’elle ne reviendrait plus, mon oncle et ma tante, ses parents avaient promis de revenir nous chercher, je sais bien qu’ils n’ont pas pu, si vous saviez comme vous lui ressemblez. »

« A qui ? » questionne Alex.

« A Liouba, ma tante, elle avait des cascades de boucles blondes comme les vôtres qu’elle avait du mal à coiffer parce que la mode était aux cheveux tirés, elle avait un regard clair de cette même couleur, avec Olga nous rêvions de lui ressembler mais j’étais brune et Olga ressemblait à son père… vous avez parlez d’elle au passé, Olga est morte ? »

« Oui le mois dernier, je suis désolée, je ne me suis même pas présentée, Alexandrine Volkov. »

La vieille dame semble chercher quelque chose dans sa mémoire.

« Vous êtes la présidente de l’Europe ? »

« Oui et de la France aussi mais ça n’a pas d’importance, je suis ici pour OIga parce que sa perte a été pour moi un drame, que s’est-il passé après le départ de mes arrières grands-parents ? »

« Ma grand-mère s’est bien occupée de nous pendant des années mais elle est décédée quand j’avais tout juste dix-sept ans et Vadim seulement douze, ça a été un drame, les autorités ont voulu nous placer, pour éviter cela j’ai épousé le premier homme qui passait, un caporal de l’armée rouge, très gentil mais que je n’aimais pas. Igor et moi avons eu un unique fils, il est mort victime des purges staliniennes, il avait vingt ans, il s’appelait Alexandre et je pense encore souvent à lui mais présentez moi les personnes qui vous accompagnent. »

Elle sourit avec bonhomie aux enfants.

« Voici Djamel mon mari ou presque et mes enfants sauf celui-là c’est l’ami de mon fils Gabriel que voici, voilà Ilya mon ainé, Viatcheslav le cadet et Marie-Okhsana la benjamine. »

Elle les contemple les uns après les autres.

« Ils sont magnifiques » déclare-t-elle, « attendez,  je dois avoir des biscuits quelque part pour tous ces jeunes estomacs. »

« Ce n’est pas nécessaire. »

« Si et après je vais appeler Vadim. »

« Il habite par ici ? »

« Oui dans un autre quartier, c’est un vieux monsieur lui aussi. »

« Je m’en doute, a-t-il eu des enfants ? »

« Oui, deux enfants, quatre petits-enfants et trois arrières petits-enfants, as-tu des frères et des sœurs ? Combien Olga a-t-elle eu d’enfants ? »

« Un seul, mon père Marc mais j’ai un frère qui s’appelle Nicolas et qui a trois enfants, Karol  six ans, Olga trois ans et Svetlana huit mois, il n’a pas pu venir parce que ses enfants sont petits et il est médecin. »

« C’est un bon métier, Vadim était médecin lui aussi. »

La vieille dame va appeler son cousin puis revient.

« Il sera là dans une demi-heure, il essaie d’appeler ses enfants, voulez-vous visitez la maison ? »

« Bien sur » s’écrie Alex en se levant d’un bond.

Ils suivent tous la vieille dame et découvrent les merveilles de la maison décrite par Olga avec tant de détails depuis des années.

Dans le grenier, Svetlana leur montre quelques vieux jouets et un cahier jauni qui a appartenu à la petite Olga.

Une fois redescendus, Svetlana sort de vieilles photographies où elle leur montre Olga et elle-même, enfants puis le petit Vadim, bébé.

« Regarde comme tu lui ressembles » s’écrie-t-elle soudain, « c’est Liouba à seize ans. »

Djamel se penche sur l’épaule d’Alex.

« C’est  bien toi » réplique-t-il en français, « jolie comme lorsque je t’ai rencontré. »

Liouba est en effet le portrait craché d’Alex au même âge. Jusqu’à aujourd’hui elle n’avait vu que des photos où Liouba était déjà âgée d’une quarantaine d’années.

La sonnerie de la porte d’entrée retentit soudain, Svetlana demande à Ilya d’aller ouvrir. Il se précipite.

« Bonjour » s’écrie-t-il, « je suis Ilya-Souleymane, je pense que vous êtes Vadim. »

« Oui enchanté, qui es-tu exactement ? » questionne le vieil homme.

« Le fils d’Alexandrine, l’arrière-petit-fils d’Olga, vous êtes donc mon arrière-grand-oncle. »

Vadim sourit, c’est un magnifique vieillard de quatre-vingt-sept ans, grand et bien bâti qui a dû être musclé, ses cheveux sont blancs neige, ses yeux bleus profonds et il a dû être beau, il prend Ilya dans ses bras et le serre contre lui.

Il entre et Alex va vers lui.

« Je suis Alexandrine, la petite-fille de votre sœur, je suis heureuse de rencontrer mon grand-oncle, je vous présente Djamel mon mari, vous connaissez déjà Ilya mon fils ainé, voici Gabriel le second et son ami Guillaume, Viatcheslav mon cadet et Marie-Okhsana, ma fille. »

Le vieil homme embrasse tout le monde chaleureusement.

« Vous ressemblez à ma mère, on dirait que vous sortez des photos » s’écrie-t-il, « Je ne me souviens pas d’elle ni de mon père ni d’Olga, j’avais six mois quand ils ont choisi l’exil sans moi, parfois je me suis dit qu’ils ne voulaient peut-être pas de moi mais ma grand-mère s’est bien occupée de moi et Svetlana aussi, si vous saviez comme je suis content de vous rencontrer, mes enfants et petits-enfants veulent faire votre connaissance dimanche, vous serez encore là ? »

« Bien sûr, je veux aussi les rencontrer, Vadim. »

Ils se sourient.

Ilya contemple le vieil homme avec fascination tandis que Viatcheslav parait intimidé.

Gabriel a du mal à suivre la conversation en russe et se demande encore ce qu’il fait là.

Marie s’approche du vieil homme et le regarde fixement, elle finit par donner son verdict en russe.

« Tu me plais bien » s’écrie-t-elle, « Olga aurait été contente de te revoir. »

« Moi aussi j’aurais aimé la connaître, tu es Marie-Okhsana c’est bien ça ? »

« Oui et je ne suis qu’à moitié ukrainienne, mon père est écossais. »

« C’est pour cela que tu es rousse mais tu as les yeux de ta maman, tu es très belle Marie-Okhsana, ton prénom lui est russe et tes frères aussi sont à moitié écossais ? »

« Non, nous n’avons pas le même père, Ilya c’est le fils de Djamel, il est à moitié algérien, le père de Gabriel est juif mais français et Viatchi, son père est ukrainien, il est à 100% d’ici » explique la fillette.

« Pas tout à fait » réplique Alexandrine, « ma mère est quand même française. »

« Ce n’est pas grave, ses babillages d’enfant sont adorables, Svetlana m’a dit que tu as un frère, j’aimerais le rencontrer. »

« Je le forcerais à venir avec sa femme et leurs enfants mais il est tard, nous allons rentrer, nous vous invitons tous les deux à déjeuner demain. »

« Avec plaisir et dimanche nous ferons un grand repas avec toute la famille ici même. »

« Vadim » s’écrie Ilya, « avez-vous une grande maison avec plusieurs chambres ? »

« Oui j’ai trois chambres, pourquoi mon garçon ? »

« J’aimerais dormir chez vous, j’ai des tonnes de questions à vous poser, vous voulez bien ? »

« Si ta mère est d’accord. »

« Oui je suis d’accord à condition que tu ne fatigues pas Vadim. »

« Bien sur maman, je ne suis pas un bébé. »

« C’est presque un homme » ajoute Vadim en souriant.

 

Tout le monde prend congé, Alex, Djamel et les enfants prennent un taxi pour rentrer se promettant de visiter la ville après-demain.

Ilya part dans l’automobile de Vadim heureux de suivre son grand-oncle.

 

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